On en parle

Notre cher pays le Sénégal ou disons plûtot le Séné(pirogue)porte bien son nom, aujourdh'ui mieux que jamais.

Des centaines et  des centaines de jeunes ont choisi de prendre la mer pour que les jours sombres qu'ils vivent dans leur pays le Séné(pirogue) ne soient que de mauvais souvenirs. Ils ont préféré les eaux troubles qui ménent en Espagne que la terre sénégalaise semée de promesses des autorités non tenues, mais le pari vaut il gain?. Pour ces jeunes les terres espagnoles restent la seule voix de salut pour exister dans un pays où trouver un emploi décent est comme un rêve de fous pour la majorité des jeunes.   

Six années avant ces jeunes qui prennent aujourd'hui le chemin de Barça où Basax qui sont ils réellement? Jusque là on n'a pas une réponse précise. Ces jeunes s'identifient tous comme des sénégalais désespérés qui cherchent à fuir la prauvreté "honteuse", on n'en s'est pas plus . Ne seraient ils pas ces jeunes qui ont levé les six  doigts de leur main pour dire au Président WADE "nous sommes là ,nous comptons sur vous pour de l'emploi" ? Ne seraient ils pas les jeunes des banlieues victimes des précedantes inondations? Ne serait il pas ces jeunes qui ont voté pour l'alternance sans hesiter et qui jurerait leur vie au fond de l'eau  que l'alternance c'est pour eux?

Loin de moi la prétention de faire le bilan de l'alternance sous le régime de WADE d'autres le feront à ma place. En tout cas les candidats à l'immigration clandestine accusent les autorités de l'état de ne pas répondre à leurs attentes, n'est pas là une façon de faire le bilan de l'alternance? Le président de la république proposent aux jeunes un retour à la terre que les paysans non contents cultivent. La tolérence zéro est brandie pour décourager les jeunes et les jeunes de la Casamance s'invitent à la danse. La région du Sud est le nouveau site d'embarquement des jeunes et les "négriers" du ministre Ousmane NGOM ne sont pas en tous cas prêts à tourner le dos à des centaines de 4OOmilles que leur donne ces jeunes. "Qui ne risque rien à rien", les jeunes et les passeurs en ont fait leur lieitmotiv.

D'un coté quand les jeunes prennent les pirogues et laissent dérriére eux leur Gaal (senégal)  ils sont responsables de leurs actes. Ils sont conscients que c'est à leurs risques et périls. Des centaines ont péri et n'ont pas vu l'ombre d'ESPAGNE, et pourtant d'autres  jeunes sont prêts à embarquer.

D'un autre coté  les autorités participent à orienter le destin de tout un peuple qui s'entend miex par la voix de ces jeunes? leurs responsabilité est loin d'être dégagée dans cette affaire d'immigration clandestine.

Les jeunes qui doivent faire le Sénégal prennent les pirogues , s'éloignent des eaux du Sénégal et meurent sans fouler le sol espagnol, ainsi le Séné(pirogue)  notre cher pays se noie.

Ce phénoméme de l'immigration clandestine secoue le pays à quelques mois de la fin du premier mandat de l'alternance, et les jeunes rappatriés (s'ils ne retentent pas l'aventure d'ici février 2007) auront leur mot à dire par la voie des urnes.

Le premier acte que font beaucoup de sénégalais qui se réclament intellectuels c'est de parcourir les journaux à défaut de pouvoir lire en intégralité toutes les pages. Je prend alors ces intellectuels en témoin et attendent qu'ils d'eux qu'il répondent à ma question "à quand les beaux jours des femmes?" Des jours sans qu'on nous informe qu'une femme est violée ou tuée, et même pire q'une femme est violée puis tuée.

Ce mardi, nos confréres du quotidien l'observateur ont relaté dans leurs collones le crime d'une domestique à Ourossogui.Le corps sans vie de la dame Rouguiyatou Mamadou SYneyssane, puisque c'est de lui qu'il s'agit a été retrouvé en plein jour  aux alentours de son lieu de travail. La victime, une femme divorcée a  choisi de gagner sa vie dignement. Le gardien de la maison est le principal suspect, ce dernier lui même qui a donné la nouvelle à la police.

Comme si cela ne suffisait pas dans ce même journal on nous parle d'une jeune file de 7ansqui risqu'ait d'être abusée par un nommé Mamadou Cissokho originaire du MALI, l'affaire s'est passée à Tambacounda.

Pourquoi tant de femmes et de jeunes filles violées et de violeurs dans la rue et dans les maisons?